The real value of a book is intangible. This blog focuses on some of the most amazing books in our family library.
Title: Les faucheurs de la mort
Author: Alexandre de Lamothe
Editeur : Charles Blériot - 1868
Provenance: Collection Famille Ksiazyk
Les derniers romantiques
En Pologne, l’Insurrection de Janvier 1863 (Powstanie Styczniowe) fut une lutte désespérée contre l’occupant russe. Ce soulèvement fut écrasé dans un bain de sang et les conséquences furent désastreuses pour les Polonais. Près de 30 000 insurgés furent déportés en Sibérie pour de longues années de relégation dans les colonies pénitentiaires du Tsar. Des centaines de propriétés et de fermes furent détruites ou confisquées. Dans de nombreuses familles endeuillées ou spoliées, la mémoire de ces exactions s’est transmise. Plusieurs générations d’enfants ont grandi dans le souvenir des héros de 1863.
La cause polonaise
L’Insurrection de Janvier souleva une grande émotion en France où les sympathies pour "la cause polonaise" s’exprimaient régulièrement. En 1863, la plupart des journaux ont soutenu l’Insurrection, faisant écho à une opinion publique très favorable au principe du Droit des Peuples.
Les Faucheurs de la Mort est un roman qui reflète parfaitement ce soutien populaire. Paru sous forme de feuilleton dans le journal catholique L’Ouvrier, il fut publié en 1869 par l’éditeur Charles Blériot à Paris. Ayant passé la majeure partie de sa vie en Russie, l'auteur avait une aversion affichée pour le système oppressif qui maintenait l’unité de cet immense empire. Catholique militant, Alexandre de Lamothe avait aussi une vision binaire rejettant l’Orthodoxie slave dans le camp du mal.
Ce roman historique en deux volumes n’a pas de qualités littéraires particulières. Les Faucheurs de la Mort véhicule tous les clichés du genre : les Polonais sont solidaires et héroïques, les Russes sont des brutes vulgaires et avinées, les Lituaniens et les Juifs sont aussi fourbes que traitres. L’auteur insiste sur la force de la foi catholique qui rachète les convertis pour les mèner vers le bien. Il insiste aussi sur la mission messianique de la Pologne, une nation martyre qui aspire à retrouver l’Indépendance. Alors qu’il est rayé de la carte de l’Europe depuis 1793, ce pays "Christ des Nations" selon l’expression de Mickiewicz refuse son destin et accepte le sacrifice ultime pour sa résurrection.
L’imagination au combat
Ce qui nous intéresse dans Les faucheurs de la mort, ce sont les illustrations. A cette époque le reportage de guerre était inexistant. La Guerre de Crimée (1854) avait généré les première photos de champ de bataille. Depuis 1861, quelques rares reportages témoignaient de la violence de la Guerre de Sécession américaine. En Pologne, les 18 mois de l’Insurrection de Janvier se déroulèrent pratiquement sans photos de terrain, avec seulement des portraits d’insurgés. Leaders reconnus ou groupes d’anonymes en tenue de combat, ils fixent l’objectif avec la certitude résignée du condamné.
Dans les deux volumes de la première édition que nous possédons, on trouve un nombre impressionnant de gravures. Bien que réalisées pour accompagner les développements narratifs du roman, ces illustrations imaginaires ou inspirées de rares photographies reflètent la dure réalité de l’Insurrection de Janvier. Au fil des mages, on rencontre des détachements de soldats russes, des insurgés préparant le prochain combat, des paysans complices, et des citadins perplexes.
L’artiste restitue fidèlement les paysages de la Pologne avec ses rivières calmes, ses bois sombres et ses humbles chatas. De même, les quelques vues de Varsovie sont très justes. On y devine notamment la façade du Palais Staszic avant sa transformation en mirage byzantin par les autorités russes.
Présence féminine
Dans cette fresque historique, le personnage de Marpha Kirpovski apporte une perspective inattendue. Fille d’un gentilhomme Polonais, elle est fiancée à Narbut, un leader de l’Insurrection. Marpha sera aussi l’héroïne du roman qui porte son nom, publié à la suite des Faucheurs de la mort et des Martyrs de la Sibérie. On note que le prénom Марфа est la forme russe de Marta.
Le lecteur imagine Marpha en fragile beauté romantique. Il faut attendre les dernières pages du volume II (page 239) pour découvrir son vrai visage. La surprise est de taille puisque Marpha apparait sous les traits d’une brune boudeuse et sans grâce.
En fait, l’illustrateur s’est inspiré d’une photo d’Anna Henryka Pustowojtówna (1843-1881), une figure historique légendaire de l’Insurrection de Janvier. Sous le pseudo Michał Smok, elle fut l’adjudante de deux généraux insurgés. Plus tard, exilée en France, elle sera infirmière "communarde" tout en restant fidèle a sa foi catholique. Morte à Paris, Anna Henryka Pustowojtówna a très certainement connu l’auteur. Le roman Les Faucheurs de la Mort lui rend hommage en réunissant réalité et fiction.
Références :
Janine Neboit-Mombet - L’image de la Russie dans le roman français (1859-1900) – 2005 - page 240 à 247.
Title: Elementarz - 1960
Author: Marian Falski
Provenance: Koło Bazaar in Warsaw
Inside a Time Capsule
Since 1910, Elementarz has been arguably the most read book in Poland. Written by Marian Falski, this elementary primer remains an unmatched reference. Elementarz has a special place in the collective memory of the Poles. The three words of the first lesson "Ala ma kota" are loaded with childhood nostalgia.
Elementarz is the longest serving primer in the world with some 80 editions, 20 million printed copies and more than 30 million readers over 4 generations. This textbook was used as a main primer in First Grade classes until 1983. Elementarz is still widely circulating in Poland. Most bookstores sell the reprinted version of the 1971 edition with the illustrations of Janusz Grabiański. This modern version is completely different. We are lucky to have the 1960 edition, probably the most popular.
Over the last two decades, Elementarz has generated an abundant literature, critical essays and many articles. Experts comment the methodology, the contents, and the message of this unique textbook. Our purpose is not to duplicate previous studies but to share the perception of a non-Polish reader.
Our Elementarz book reports with many details the environment of Poland during the late 1950s. Along the 170 pages, we visit villages and towns, we observe the seasons, we travel the country, and we meet different professions. With outstanding details, this book conveys the atmosphere of an idealized Poland where charming houses are well equipped and happy kids are surrounded by toys. In this regards, the number of dolls with wonderful accessories is just incredible.
Without any pretention, we invites you in this amazing time capsule.
Title: Semaine d'Exil
Author: Christien Ostrowski
Editeur : Charles Gosselin - 1837
Provenance: Collection Famille Ksiazyk
Mickiewicz en français
Semaine d'Exil de Christien Ostrowski a été publié en 1837 à Paris. Notre exemplaire relié contient un signet exceptionnel. Le marque-page intégré au corps du livre reprend les couleurs bleu et noir du ruban de la Virtuti Militari, un ordre militaire créé par le Roi de Pologne Stanislaw Auguste Poniatowski en 1792. La Virtuti Militari est considérée comme l'une des plus anciennes distinctions encore existantes et elle reste la plus élevée en Pologne.
Le signet de notre exemplaire est dans un état de parfaite conservation. Déplié, il mesure 25 cm. La soie n’est pas effilochée et les couleurs sont restées vives, à l’exception des parties exposées qui sont légèrement décolorées. Les couleurs sont alignées sur le ruban officiel de la Virtuti Militari.
La présence de ce signet patriotique illustre parfaitement l’esprit de l’ouvrage. Semaine d’Exil est un recueil de poèmes célébrant le combat héroïque de la Pologne pour se libérer du joug des trois puissances occupantes : Autriche, Prusse et Russie. L’auteur lui-même avait participé aux combats de l’Insurrection de Novembre en 1831, avant de partir en exil vers la France.
Journaliste, auteur et poète, Christien Ostrowski est surtout connu comme traducteur des œuvres de Mickiewicz en français. Parmi les textes de son livre, on trouve ainsi Le Fort d’Ordon (Reduta Ordona), un poème épique que tous les collégiens Polonais connaissent. Ecrit par Adam Mickiewicz en 1832, l’histoire relate la bataille désespérée pour défendre Varsovie contre les Russes lors de l’Insurrection de 1831. Christien Ostrowski précise le nom de l’auteur et propose une traduction en français. On remarque qu’il modifiera cette traduction dans son nouveau recueil Larmes d’Exil paru en 1867.
Pour les Bibliophiles
Description
A l’origine, Semaine d’Exil était vendu en format broché In-8 de 420 pages avec la couverture de l’éditeur Charles Gosselin. Il était d’usage de faire relier les livres que l’on souhaitait conserver et transmettre. Notre exemplaire n'a pas conservé sa présentation d'origine mais il a une reliure vraisemblablement ajoutée au début des années 1840. Le signet intégré a été ajouté par l'artisan relieur. Il est probable que cette commande soit unique et que le ruban du signet provienne de Pologne.
Cette reliure a été réalisée en plein-cuir avec un chagrin noir de belle qualité. Très simple, elle est rehaussée de filets dorés sur les plats, les contreplats et le dos. La pièce de titre est placée en médaillon sans fers. Le dos très sobre n’a pas de nerfs. Toutefois, la soie moirée beige des quatre gardes de couleur et la très belle dorure des trois tranches ajoutent un aspect précieux à l'ensemble.
Particularités
La page de titre mentionne "nouvelle édition". ANous n'avons pas trouvé de version antérieure à 1837 de cet ouvrage. L’éditeur indique son adresse ainsi que celle de la Librairie Polonaise située au 17bis Marais Saint-Germain (rue Visconti aujourd’hui). Il s’agit vraisemblablement d’un tirage destiné à cette librairie. Dans les catalogues 1837 et 1838 de la Librairie Polonaise, Semaine d’Exil est vendu 7.50 francs. Ce prix équivaut à deux journées de travail d'un ouvrier Parisien.
Titre : Sto lat na Nowym Świecie - 1969
Auteurs : Olgierd Budrewicz, Stanisław Lorentz i inni
Provenance : Antykwariat na Tamce - Warszawa, 2015
Varsovie à la Belle Epoque
En 2019, le Café Blikle de Varsovie célèbre ses 150 ans. C'est l'occasion de partager ce livre étonnant qui fut publié il y a 50 ans en 1969. Blikle est une institution de la gourmandise. Créée par une famille Protestante, l'entreprise a prospéré, diversifiant ses activités vers la pâtisserie et le salon de thé. Sur son logo, la firme mentionne l’initiale du prénom d’Antoni Kazimierz Blikle, le fondateur. Aujourd’hui, Blikle a 23 pâtisseries et salons de thé dans 6 villes. A Varsovie, le café historique est situé 35 rue Nowy Swiat. C’est un ilot de calme et de raffinement dans cette rue commerçante toujours très animée.
L'élégance de Varsovie
Ce petit livre de 71 pages a été publié par les éditions Sport i Turystyka. Avec esprit, il nous invite à une promenade dans le Varsovie de la Belle Epoque. Les illustrations sont superbes avec des gravures qui restituent parfaitement l'atmosphère élégante de l'époque. En frontispice, une planche de 4 dessins au crayon se déplie. Ils sont signés par Felix Topolski. De nombreuses illustrations proviennent du Musée Historique de la Ville de Varsovie.
L’ouvrage contient 4 planches dépliantes avec des dessins au crayon et un extraordinaire panneau dépliant de 144 cm qui présente une vue à 360° de Varsovie. On peut trouver ce livre étonnant chez les antiquaires mais malheureusement, les planches de dessins et le grand panneau de Varsovie sont souvent absents. Dans une galerie d'art, vous rencontrerez peut-être ce panneau encadré en vendu à un prix indécent.
De Gaulle et le generalski
On aussi trouve dans ce livre une lettre du Général de Gaulle adressée à Jerzy Blikle en 1960. Le Président le remercie pour une attention délicate: le generalksi, un gâteau au chocolat fabriqué en son honneur.
Charles de Gaulle effectua deux séjours à Varsovie, comme attaché de défense. Il y resta pour une durée totale de 18 mois, d'avril 1919 à mai 1920, puis de juin 1920 à fin janvier 1921. Pendant son séjour à Varsovie, le jeune Capitaine habitait au-dessus de la pâtisserie Blikle. Madame Blikle parlait français et une relation amicale se noua avec le couple de patissiers. Charles de Gaulle aimait particulièrement les pączki, ces beignets à la confiture que les Polonais dévorent à l'occasion de Mardi Gras.
Lors de la visite officielle du Président Français à Varsovie en 1967, les Blikle furent invités au banquet organisé au Chateau de Wilanow. A cette occasion, la Maison Blikle créa le Charles de Gaulle reste fidèle à Blikle. A Varsovie, depuis le piédestal qui domine le rond-point qui porte son nom (Rondo de Gaulle'a), il marche à grand pas vers sa pâtisserie préférée.
Titre : Histoire de l'anarchie en Pologne - 1807
Auteur : Claude Carloman de Rulhière (1735-1791)
Provenance : Salon du Livre Place Saint-Sulpice - Paris 2018
Un Libéral, ami de la Pologne
Ces quatre livres de l'Histoire de l'anarchie en Pologne ont appartenu à Jacques Charles Dupont de l'Eure (1767-1855) qui les a marqués de sa signature. Les 3 premiers volumes portent cette signature et il est possible que le quatrième volume n'a pas été lu.
Un ténor libéral
Jacques Charles Dupont (1767-1855) est un magistrat et un homme politique dont la longévité a marqué la Révolution, l’Empire et des deux Républiques qui ont suivi. Elu de la circonscription de Louviers en Normandie, il ne manquait pas d’humour, se faisant appeler "Dupont de l'Eure" pour se distinguer de son collègue parlementaire Dupont de Nemours.
Dupont de l’Eure fut membre du Comité Franco-Polonais mis en place après l’Insurrection de 1830 et présidé par le Général Lafayette. Une lettre de ce dernier nous apprend qu’il avait inscrit Dupont de l’Eure dans le Comité sans lui demander son accord préalable, anticipant une réponse positive.
En effet, inspiré par les idées libérales de l'époque, Dupont de l’Eure soutenait l'avènement du "Printemps des Peuples". Il était donc favorable à la cause polonaise qui soulevait une émotion passionnée depuis l’Insurrection de Janvier (1830-31).
Une édition posthume
Il s'agit donc d'une édition posthume. L'auteur, Claude Carloman de Rulhière (1735-1791), fut secrétaire d’Ambassade à Saint-Pétersbourg puis historiographe aux Affaires étrangères. Son talent d’écriture lui ouvrit les portes de l’Académie Française en 1787.
La page de garde de l’édition de 1807 précise qu’ils sont "édités par Desenne et à la librairie Stéréotype, chez Nicolle, PARIS". D’un format de 13.5 cm x 20 cm, ils ont une reliure pleine toile aubergine avec des dos lisses, ornés des titre, auteur et tomaison dorés. Les quatre tomes ont respectivement 346, 505, 469 et 431 pages.
La Campagne de Pologne
L’année 1807 fut marquée par la Campagne de Pologne de Napoléon (novembre 1806-février 1807). Il est vraisemblable que l'éditeur a souhaité profiter de ce contexte pour proposer des livres susceptibles d'éclairer les lecteurs sur la situation d'un pays divisé depuis 1792.
Ces livres ont connu une certaine popularité liée à l’épopée de l'éphémère Royaume de Varsovie (1807-1813). Ils ont été réédités en 1819. Cette nouvelle édition conserve la présentation de l'œuvre en 4 volumes et s’enrichit d'un Extrait de la discussion au sujet de l'Histoire de l'anarchie de Pologne.
Mobilisés pour la Pologne
Le Comité central en faveur des Polonais a été créé en janvier 1831 par le Général de Lafayette. Clairement positionné dans l'opposition au régime de Louis-Philippe, il comprend des personnalités déterminées à infléchir la diplomatie russophile de la Monarchie de Juillet.
Parmi les membres du Comité, on remarque celles qui ont marqué le Premier Empire comme les Généraux Lamarque ou Las-Case. Ténor de toutes les libertés, Victor Hugo est une personnalité influente qui se fera entendre jusqu’à son départ en exil. D'autres membres sont très proches de la cause polonaise :
Leonard Chodźko (1800-1871), aide de camp et secrétaire de Lafayette est l’auteur d’une monumentale Histoire de la Pologne. Il représente la Grande Immigration des exilés politiques des années 1830-31.
Casimir Delavigne a écrit le texte du chant patriotique La Varsovienne (Warszawianka) en 1831.
Le chansonnier Béranger représente une frange plus radicale. Il compare volontiers l'état des libertés en France à l'oppression subie par la Pologne.
Titre : La Vistule - 1924
Auteur : Stefan Żeromski
Provenance : collection Famille Ksiazyk
Une promenade en Pologne
La Vistule de Stefan Żeromski nous enchante depuis 4 générations. Ce livre illustré est la version française de Wisła, un texte que les éditeurs Polonais associent souvent avec deux autres récits : Wiatr od morza (Le vent de la mer) et Międzymorze (L'entre-deux-mers).
En 1924, l’éditeur J. Mortkowicz a réalisé cet ouvrage avec une traduction de Stephane Dunin-Karwicki. Le livre La Vistule est un grand format broché de 51 pages. il a été tiré à seulement 150 exemplaires et nous possédons le numéro 134. La page de garde précise qu'il a été produit à la cuve de la Manufacture de Mirków et imprimés chez W.I. Anczyc & cie à Cracovie. Il s'agit donc d'une production réalisée en Pologne. Sans être luxueux, l'ouvrage a un aspect précieux, accentué par les feuilles de papier cristal qui protègent dles illustrations remarquables.
Poésie des rivages
Les nombreuses gravures de La Vistule sont des xylographies de Zygmunt Kamiński. La qualité du dessin est époustouflante. Les détails sont particulièrement travaillés. Les contrastes donnent un relief admirable aux grandes planches. La Vistule invite le lecteur à la promenade le long de ce fleuve qui traverse la Pologne en suivant une direction sud-nord. Il y découvre les paysages des rivages, les métiers de l'eau, un condensé d'architecture, le port de Gdansk, et une vue superbe de Varsovie.
La Vistule est un récit de voyage et le texte de Żeromski est superbe. On y retrouve son style observateur et réaliste. Avec beaucoup de rigueur, il fait défiler l'Histoire de la Pologne et visite les lieux les plus emblématiques. Un sentiment de fierté patriotique est perceptible dans toutes les pages. L'humour de l'auteur tempère les moments les plus dramatiques du passé.
Un auteur acclamé
La première édition polonaise de Wisła fut publiée en 1918 par J. Mortkowicz. On sait que Stefan Żeromski a lu cette œuvre lors d'une soirée organisée à Zakopane au début de cette année. L'ouvrage a aussi été présenté par la revue Myśl Polska à partir du 27 mars 1918 dans ses cahiers 1 et 2.
Romancier et dramaturge, Stefan Żeromski (1864-1925) fut nominé pour le Prix Nobel de Littérature en 1924. Ses romans sont aujourd'hui des classiques : Cendres (Popioły, 1902), Histoire d'un péché (Dzieje grzechu, 1908), Les travaux de Sisyphe (Syzyfowe prace, 1909), L'avant-printemps (Przedwiosnie, 1925). Oeuvres complètes de Stefan Żeromski en polonais, publiées par J. Mortkowicz en 1928-29 à Varsovie.
Tous les livres de Stefan Żeromski disponibles en français sont à la Librairie Polonaise de Paris.